Le terme Googler est souvent mal employé. Anglicisme par excellence, le mot Googler peut avoir des significations différentes selon son emploi. Utilisé en tant que verbe, il est employé pour définir une action : celle d’effectuer une recherche sur Google. Employé en tant que nom commun, un Googler est une personne employée par la firme de la Mountain View. Explications.

Histoire et origine du nom Google

Depuis des années, tout le monde google sans le savoir. Issu du verbe « Googler », ce verbe transitif est peu employé en France. Le verbe se prononce phonétiquement [gugle] ou[guːgəl] en prononciation anglais américain dont il est originaire. Créé en 1998 par Larry Page et Sergey Brin, l’origine du nom Google vient en réalité du mot « Gogol ».

Le nom Google vient du mot  « googol » (ou Gogol en français).

C’est un terme mathématiquechoisi simplement pour expliquer la capacité que possède Google à traiter des données en très grande quantité et en même temps.

Tu googles ou non ?

Le verbe Googler se prononce « googlé ». Employé par les spécialistes SEO et amateurs du moteur de recherche californien, il explicite l’action de rechercher des informations sur ce moteur de recherche. Par exemple, « je google aujourd’hui et toi ?  » ou encore « j’ai googlé ce matin pour trouver un article sur le référencement naturel ». Employé en tant que verbe, Googler veut donc dire simplement utiliser le moteur de recherche Google.

Un Googler, un employé de la Mountain View

Employé en tant que nom commun, un Googler est un employé ou un salarié de la Mountain View. Phonétiquement, il se prononce [ɡu.ɡlɚ]. De la même manière, il a la sonorité du mot référenceur.

Quelques chiffres sur le groupe Alphabet

Avec près de 125 000 employés en 2020, le géant californien fait travailler des Googlers dans le monde entier. Originaire des États-Unis, la multinationale Google affiche un chiffre d’affaires de plus de 182 milliards de dollars. 99,5 % du CA sont issus de Google (Google Ads, YouTube Ads, AdSense et Google Cloud notamment). Les 0.5 % restants concernent d’autres activités du groupe Alphabet. La courbe du nombre d’employés ne cesse d’augmenter au fil des années. Google est une machine économique qui emploie non seulement des Googlers mais fait travailler des millions de personnes. Comme en témoigne, la communauté SEO ou le nombre croissant de rédacteurs web SEO. Chaque minute dans le monde, un peu plus de 4.8 millions de requêtes sont effectuées sur le moteur de recherche Google.

Si je Google, quelle est mon empreinte Carbone ?

Considéré dans les années 2000 comme le pollueur numérique numéro un dans le monde, le géant californien s’est depuis rattrapé. Google dit avoir atteint la neutralité carbone depuis 2007 et souhaite être en totale décarbonation d’ici à 2030.

Pour répondre aux requêtes incessantes des internautes qui googlent, la firme internationale exploite plus de 110 millions de Go de données stockées.

Des serveurs sont désormais répartis un peu partout à travers le monde, au sein de data centers qui fonctionnent désormais à l’électricité verte jour et nuit. 

Parce qu’il est le plus utilisé dans le monde, Google a été accusé d’être un gigantesque moteur à pollution. 

Google a, de ce fait, cherché à se différencier rapidement de ses concurrents et à montrer l’exemple en faisant preuve de transparence. Si Internet était un pays, il serait le 3e plus gros consommateur d’électricité au monde. 

Dans un futur proche, si l’on ne fait rien, Internet deviendrait la première source mondiale de pollution. 

Google n’est donc pas le premier pollueur numérique quand on sait que Baidu (le moteur de recherche chinois) fonctionne encore avec 67 % d’énergies fossiles. Les Googlers utilisent Internet, nous utilisons Google en googlant. Mais la réalité est ailleurs. C’est notre utilisation de tous les acteurs du web (Amazon, Pinterest, Apple, Facebook et Twitter) confondus qui pollue.