Qu’est-ce que le cloaking ?

Cloaking est un mot anglais qui veut dire en français « dissimulation ». La définition SEO du cloaking est simple : c’est un ensemble de techniques utilisées pour optimiser le référencement d’un site web. Elles sont catégorisées « black hat », c’est-à-dire contraire aux règles établies par les moteurs de recherche (principalement Google). Le cloaking consiste à présenter aux robots d’indexation une version différente d’un site tel qu’il est vu par les internautes en modifiant le code du site. Le but est d’améliorer la position du site sur les moteurs de recherche. C’est une technique interdite par les moteurs de recherche, puisqu’elle dupe à la fois les utilisateurs et les moteurs de recherche. Le cloaking est surtout utilisé pour créer des redirections trompant les visiteurs en les envoyant vers des pages qu’ils ne souhaitent pas voir, comme du contenu considéré comme du spam.

Les différentes techniques de cloaking

Plusieurs méthodes de cloaking ont vu le jour au fil des années, certaines étant plus efficaces que d’autres, c’est-à-dire plus difficilement détectables par les moteurs de recherche.

Le cloaking basé sur l’adresse IP

Cette technique répandue utilise l’adresse IP d’un visiteur pour savoir s’il s’agit d’un internaute ou d’un crawler. On peut aussi déterminer la provenance de l’internaute. Un URL renvoie vers une version d’un site ou une autre, selon que l’adresse IP vient d’un robot de moteur de recherche ou d’un humain.

Le cloaking selon le user agent

Le user agent, ou agent utilisateur en français, est l’application logicielle qui permet aux internautes et aux moteurs de recherche de naviguer sur Internet (comme un navigateur web). Une chaîne de caractères incluse dans la requête HTTP est envoyée au serveur pour identifier l’agent utilisateur. Connaître le user agent permet de déterminer si l’utilisateur est un humain ou pas et à présenter une version d’une page web ou une autre en fonction.

Le cloaking via les paramètres de navigateur

Cette méthode, obsolète, utilisait les paramètres du navigateur web. Selon que le langage Javascript était activé ou non dans ces paramètres, la page web présentée différait. Il en était de même pour Flash et Dhtml, utilisés notamment pour les animations web. Aujourd’hui, Javascript est communément utilisé, Flash n’est plus supporté depuis fin 2020 par les navigateurs et Dhtml est un terme désuet utilisé pour désigner toute version dynamique d’HTML.

Le cloaking basé sur du texte invisible

Cette technique facile à mettre en place est particulièrement risquée. Elle consiste tout simplement à cacher du texte sur une page, en utilisant par exemple du CSS pour écrire le texte à cacher de la même couleur que la couleur de fond. Google est tout à fait capable de repérer du texte caché, c’est donc une technique dépassée.

Comment Google sanctionne les utilisateurs de cloaking ?

Le cloaking étant interdit, un site utilisant une technique de cloaking encourt des pénalités de la part des moteurs de recherche. Ces pénalités peuvent toucher une page incriminée ou tout un site internet. Un site internet peut ainsi être totalement supprimé d’un moteur de recherche s’il utilise une technique de cloaking.

Chez Google, il existe deux types de pénalités : les pénalités manuelles appliquées par un employé et les pénalités algorithmiques, basées sur les différents algorithmes de Google.

Le cloaking white hat

Il existe des techniques de cloaking appelées white hat, des méthodes dont le but peut être vu comme noble.

C’est le cas par exemple des changements visuels d’un site web selon la taille de l’écran ou de l’appareil électronique utilisé. L’arrivée des mobiles a changé la manière de présenter un site web qui doit s’adapter pour assurer une expérience utilisateur optimale. Exemple : un menu aligné horizontalement se retrouvera compacté dans un menu « hamburger » sur mobile.

L’utilisation de filtres à facettes, notamment sur les sites e-commerces, entraîne forcément l’offuscation de liens internes : on cache les très nombreux liens aux robots d’indexation pour éviter de dilapider inutilement du budget de crawl. C’est une technique de cloaking white hat acceptée.

Une autre méthode de cloaking white hat est le ciblage géographique. Un même site peut présenter une page ou un texte différents selon la provenance géographique de l’utilisateur. Les crawlers ne sont pas assimilés à un lieu géographique particulier et n’ont donc pas besoin de voir du contenu créé pour les utilisateurs selon leur localisation.

Ces techniques visent à améliorer l’expérience utilisateur avant tout, non à tromper les moteurs de recherche. C’est pourquoi, elles sont tolérées par Google et les autres moteurs de recherche.

Conclusion

Les risques encourus par la pratique de techniques de cloaking sont trop grands. Vouloir tromper Google, Bing et les autres moteurs de recherche s’avérera toujours perdant sur le long terme. Pour optimiser le référencement naturel de son site web, il est préférable d’utiliser les méthodes SEO couramment adoptées ou plus simplement de faire appel à une agence SEO professionnelle spécialisée dans le marketing web. C’est en créant des contenus de qualité qui intéresseront les internautes, en mettant en place des réseaux de liens externes et en améliorant l’expérience utilisateur que l’on pourra hisser un site internet en première page des résultats proposés par les moteurs de recherche selon la requête effectuée.