Offrir un site rapide et fluide n’est plus un simple atout : c’est un critère clé pour plaire à Google et retenir vos visiteurs. Le lazy loading entre justement en jeu ici : cette technique permet de charger les images, vidéos et autres contenus uniquement lorsqu’ils sont visibles à l’écran. Simple à comprendre, puissant dans ses effets, il améliore à la fois l’expérience utilisateur et vos performances SEO.

Premiere.Page, votre agence d’acquisition digitale, vous explique tout ce qu’il faut savoir !

L’essentiel à retenir

  • Le lazy loading permet de charger les images, vidéos et scripts uniquement quand ils deviennent visibles à l’écran.
  • Résultat : des pages plus rapides, un meilleur score Core Web Vitals et une expérience utilisateur optimisée.
  • C’est un atout SEO majeur, car Google valorise la vitesse de chargement et la fluidité du site.
  • À utiliser surtout pour les contenus situés sous la ligne de flottaison (images secondaires, galeries, vidéos, etc.).
  • Attention à ne pas appliquer le lazy loading sur les éléments essentiels (logo, visuel principal, boutons, titre) pour ne pas pénaliser le LCP.
  • Combiné à un préchargement des contenus clés, c’est une technique simple et efficace pour un site rapide, fluide et SEO-friendly.

Qu’est-ce que le lazy loading ?

Le lazy loading est une technique d’optimisation qui permet de charger les éléments d’une page (images, vidéos, scripts…) que lorsqu’ils deviennent visibles à l’écran. En clair : plutôt que de tout charger d’un coup dès l’ouverture de la page, on attend que l’utilisateur fasse défiler pour afficher le reste. Malin, non ?

Pourquoi utiliser le lazy loading en SEO ?

Des pages plus rapides, mieux notées

Google le répète depuis des années : la vitesse de chargement fait partie intégrante du référencement. Une page lourde et lente peut faire fuir l’internaute en quelques secondes, et Google le sait.

En réduisant le poids initial de la page, le lazy loading accélère considérablement l’affichage du contenu visible.

Résultat ? De meilleurs Core Web Vitals, notamment pour les indicateurs Largest Contentful Paint (LCP) et First Input Delay (FID).

Un meilleur comportement utilisateur

Un site qui s’affiche vite retient mieux l’attention. Les visiteurs restent plus longtemps, consultent plus de pages et interagissent davantage (vous savez de quoi je parle, nous sommes tous pareil).

Or, ces signaux comportementaux (taux de rebond), durée moyenne de session, profondeur de visite) envoient à Google un message clair : le contenu est pertinent, l’expérience est bonne.

Le lazy loading contribue donc indirectement à renforcer la crédibilité SEO d’un site.

Une économie de bande passante

Côté serveur comme côté utilisateur, le lazy loading limite la consommation de ressources.

Moins de requêtes HTTP, moins de transfert de données : c’est un web plus sobre, plus écologique aussi.

Pour les sites à fort trafic ou à contenu riche en visuels, le gain peut être considérable.

Google, toujours sensible aux enjeux de performance énergétique du web, valorise cette approche dans sa logique de sustainable SEO.

Le conseil de Première Page : Préchargez vos visuels clés et appliquez le lazy loading au reste du contenu ! Cela permet d’afficher immédiatement les éléments importants pour l’utilisateur (comme l’image principale ou leCTA), tout en allégeant le chargement global de la page. Résultat : une expérience plus fluide, de meilleurs Core Web Vitals et forcément un SEO bien plus qualitatif !

Quand utiliser le lazy loading ?

Ne vous précipitez pas, toutes les images n’ont pas vocation à être chargées en lazy loading ! Les contenus à privilégier sont :

  • les images et vidéos en dessous du pli, que l’utilisateur pourrait ne jamais voir,
  • les contenus secondaires comme galeries, témoignages, sections de blog ou modules de commentaires,
  • les éléments lourds, pour réduire le poids des pages et améliorer la fluidité, surtout sur mobile ou sur des sites à fort trafic.

À contrario, le logo, titre principal, boutons d’action ou tout ce qui apparaît dès l’ouverture doivent être chargés immédiatement (eager loading), pour garantir un LCP rapide et une excellente expérience utilisateur !

L’avis de Première Page : le lazy loading est une stratégie simple pour un site plus performant et plus agréable à visiter ! C’est un levier que nous appliquons souvent auprès de nos clients en tant qu’agence SEO !

Comment déployer le lazy loading ?

Le lazy loading peut être mis en place de plusieurs façons, selon votre niveau technique et votre CMS. L’objectif reste le même : charger les ressources uniquement quand elles deviennent visibles, pour accélérer vos pages et améliorer l’expérience utilisateur.

Avec un plugin (WordPress)

Si vous utilisez WordPress, plusieurs plugins permettent de déployer le lazy loading sans toucher au code :

  • a3 Lazy Load : simple et efficace, il prend en charge les images, vidéos et iframes. Compatible avec des plugins populaires comme WP Super Cache, WooCommerce ou Imagify, il s’adapte à tous types de sites.
  • Smush : un plugin polyvalent pour optimiser vos images et accélérer votre site. Le lazy loading est intégré, et sa popularité parle d’elle-même : plus d’1 million d’installations actives et une note utilisateur de 4,8/5 en 2025.

En natif (HTML)

Pour un contrôle plus fin, vous pouvez utiliser l’attribut loading= »lazy », directement dans votre code :

<img src= »image.jpg » loading= »lazy » alt= »Description »>
<iframe src= »video.html » loading= »lazy »></iframe>

Quels sont les inconvénients du lazy loading ?

Le lazy loading, c’est un vrai coup de boost pour la vitesse et la performance d’un site… mais attention, tout n’est pas rose ! Il faut connaître ses limites pour éviter les mauvaises surprises.

Les points d’attention à surveiller :

  • Indexation par Google : si vos images ou contenus essentiels se chargent uniquement au scroll ou au clic, ils risquent de passer inaperçus pour Google. Résultat : un impact possible sur votre référencement naturel.
  • Expérience utilisateur : une image qui apparaît avec retard ou des blocs qui bougent pendant le scroll peuvent frustrer vos visiteurs. On appelle ça des « layout shifts » et ça peut vite dégrader la navigation.
  • Core Web Vitals : si l’élément principal de votre page (hero image, vidéo clé) est lazy‑loadé, votre LCP (Largest Contentful Paint) peut en pâtir, et donc vos scores de performance SEO aussi.
  • Compatibilité technique : certains navigateurs anciens ou utilisateurs sans JavaScript ne verront pas ces contenus. Il faut prévoir des alternatives pour ne laisser personne sur le carreau.

Finalement, le lazy loading est un levier simple et efficace pour améliorer votre SEO. Mais attention : les éléments essentiels doivent rester chargés immédiatement pour éviter tout impact négatif sur le LCP ou l’indexation. En bref, il doit être utilisé intelligemment !

Chez Premiere.Page, nous recommandons de combiner préchargement des contenus clés et lazy loading pour un site rapide, fluide et SEO-friendly.